Auteur.trice

« J’écris le matin, c’est là que je suis frais et que j’ai la bonne énergie pour ça. Auteur.trice étant un métier assez solitaire, c’est bien de garder des relations avec l’extérieur pour élargir la pensée et les relations.

L’écriture c’est magnifique, c’est le plus beau métier du monde. À partir du moment où l’on tente de se faire comprendre, on est dans la création et dans l’écriture. C’est ça, la liberté. »

« Les plus du métier ? La liberté et l’autonomie ! Mais la solitude est là, parce que si je ne fais rien, il ne se passe rien. Il y a des journées d’écriture et des journées plus administratives. J’ai des temps pour écrire, que ce soit dans mon salon ou sur des temps de résidence. En tant qu’autrice, j’écris des pièces de théâtre, des petites formes hybrides de créations sonores qui mêlent des textes au son. »

« J’écris des livres pour adultes et des livres pour enfants et aussi pour les arts du spectacle, dans ce cas-là je travaille avec des compagnies. Ce que j’aime beaucoup dans mon métier, c’est une certaine forme de liberté. Non seulement je travaille en free-lance et ce qu’on attend de nous en tant qu’auteur.trice, c’est quand même une certaine créativité. L’autre avantage, c’est que ma passion me nourrit au quotidien personnellement et c’est aussi à travers elle que je fais mon chemin professionnellement.

Au quotidien il faut quand même trouver des contrats, arriver à en signer, à convaincre, à rencontrer des gens, arriver à lancer un projet. On ne sait pas de quoi sera fait demain. C’est un avantage aussi, parce qu’on ne s’ennuie jamais. »